Livre blanc : état des lieux de la coopération DAF-DRH
Mis à jour le 27/11/2024
Quelle est l’origine de votre démarche ?
Vincent Mégret : Tout d’abord, cette démarche part d’une réalité très concrète de notre territoire. Notre tissu économique local est en effet représenté par de nombreuses PME au sein desquelles, très souvent, les deux fonctions incombent à la même personne. Cela pose, vous l’aurez compris, des questions quant aux métiers et aux rôles attendus, de même que sur le sens de la mission…
Ce projet est également le fruit d’une rencontre entre des personnes qui souhaitaient partager leur expérience, s’enrichir et se remettre en cause dans leurs pratiques professionnelles. Au-delà, je pense aussi que cette démarche, modeste, met en évidence une véritable volonté de prendre du recul et de se donner de nouveaux choix en sortant des préférences spontanées pour aller vers des alternatives nouvelles, avec la perspective de progresser et faire progresser.
Une coopération DAF-DRH est-elle possible et à quelles conditions ?
VM : Au-delà de la prise de conscience qu’il s’agit d’une nécessité, il doit y avoir, à mon sens, une envie partagée d’avancer et de réussir ensemble ! Nous sommes dans une relation d’interdépendance. Cela nécessite que le dirigeant mette en place les conditions pour repenser la représentation collective.
Cela pose également la question du comment se réinventer en ayant en perspective à la fois la richesse de la pluridisciplinarité et la nécessaire gestion d’équilibre.
Dans quels domaines cette coopération est-elle réellement pertinente pour l’entreprise ?
VM : Au-delà des domaines qui peuvent être souvent perçus comme des « silos », je dirais qu’il s’agit surtout que les conditions soient réunies pour qu’il y ait une capacité d’agir sans être empêché et au-delà des non-dits. C’est une véritable décision que le dirigeant doit prendre.
Parlons-nous ! : apprenons une « langue » commune et partagée pour sortir de l’urgence et servir la stratégie de l’entreprise.