Les employeurs sont encouragés à diffuser l’information à leurs salariés de la possibilité d’être vaccinés par le service de santé au travail de l’entreprise lorsque cette possibilité existe. Cette information doit être diffusée à l’ensemble des salariés quel que soit leur âge, tout en faisant mention du ciblage de la stratégie nationale : personnes de 55 à 74 ans inclus atteintes de comorbidités (maladies cardio-vasculaires, diabète, cancers, pathologies chroniques respiratoires, obésité etc.) à ce stade de la campagne.
Une information peut également être diffusée par le service de santé au travail qui peut cibler les salariés susceptibles d’être concernés. Cette information doit indiquer de manière explicite que cette vaccination repose sur le principe du volontariat et s’inscrit dans la campagne de vaccination définie par les pouvoirs publics.
Le rendez-vous vaccinal n’engendre aucune charge financière supplémentaire pour l’employeur.
La vaccination doit être proposée aux salariés de manière à leur laisser le choix absolu du recours ou du non-recours à la vaccination et, le cas échéant, du médecin auquel ils s’adressent. Les salariés peuvent par exemple tout à fait choisir d’être vaccinés par leur médecin traitant. Le médecin du travail vérifie l’éligibilité du salarié à la vaccination.
Les médecins du travail s’intègrent dans la campagne vaccinale nationale organisée par les autorités sanitaires. Ils doivent donc respecter la priorisation des publics cibles ainsi que les règles déontologiques s’appliquant à tout acte de vaccination (respect du consentement de la personne, du secret médical, etc.). Tout est mis en œuvre pour le respect de la confidentialité des vaccinations vis-à-vis des employeurs.
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