Michaël Jeremiasz : Je suis excité et impatient ! Les Jeux sont un grand événement populaire, pendant lequel nous allons vivre des émotions incroyables. Les Jeux sont aussi l’occasion pour les employeurs de mettre en place des temps dédiés au sport.
Les salariés qui ont le temps et la possibilité de pratiquer une activité sportive travaillent mieux, sont moins fatigués, plus concentrés et plus épanouis.
M. J. : En effet, et je crois beaucoup au sport comme un outil de rencontre. J’organise chaque année le French Riviera Open, un tournoi de tennis en fauteuil. Cet événement permet de créer des rencontres entre des demandeurs d’emploi, des personnes en situation de handicap et des recruteurs. Dans ce type d’évènement centré sur le sport et l’emploi, la question de la capacité ou l’incapacité est complètement revue.
M. J. : Il y a treize ans, j’ai co-fondé l’agence sportive et solidaire Handiamo pour professionnaliser le handisport et accompagner les sportifs paralympiques de haut niveau. L’une des missions de Handiamo est de sensibiliser les entreprises et les collectivités au handicap par le sport.
Et, effectivement, il y a eu une évolution de la perception des recruteurs sur les profils d’athlètes handisport. Ils ont en effet la capacité de construire un projet, rebondir face à l’échec, se remettre en question… des compétences qui leur permettent d’être des collaborateurs et collaboratrices performants et à leur place.
Côté entreprise, cela s’organise car il faut penser la réorganisation des emplois du temps et accepter un peu de flexibilité dans le temps de travail.
Des établissements sportifs comme l’INSEP proposent un accompagnement à la reconversion professionnelle et c’est aussi la responsabilité des fédérations de mettre en place des procédés d’accompagnement.
M. J. : Oui, j’ai trois messages :