Dans la continuité de son premier bilan, les résultats de cette nouvelle enquête ANDRH se concentrent plus particulièrement sur les mesures mises en place par les DRH dans le cadre du déconfinement à partir du 11 mai 2020.
Globalement, la reprise d'activité est préparée par les répondants avec une appréhension assez « moyenne » (moyenne de 3 sur 5, 22 % relèvent des difficultés).
Plus les mesures sont "intrusives" / supposent l'accord des salariés moins elles semblent recueillir d'avis favorables. C'est notamment le cas pour la prise de température l'entrée des locaux (49 %) ou le déploiement d'une application de tracking au niveau de l'entreprise (33 %).
La majorité a opté pour un retour progressif dans les locaux avec le maintien des salariés éligibles en télétravail (parfois à 100 % dans un premier temps et/ou avec alternance de jours/semaines). Des mesures d'aménagement ou d'évolution de l'offre sont également prévues dans les restaurants d'entreprise (lorsqu'ils ne sont pas fermés).
Les représentants du personnel continuent d’être l'interlocuteur privilégié dans la gestion de la crise au sein des entreprises (échanges formels ou informels, négociations d’accord).
Les thématiques les plus abordées sont l'organisation des congés et jours de repos (79 %) ainsi que le développement du télétravail (68 %). 74 % prévoient par ailleurs un développement durable du télétravail après la crise (majoritairement avec mise à jour ou en place d’une charte ou d’un accord).
Convaincue du rôle central des DRH pour accompagner leurs organisations et les salariés en cette période, l’ANDRH reste mobilisée pour soutenir la profession, assurer une veille sociale et pratique tout en contribuant aux débats.