Les tendances observées par le passé se confirment : peu d’adhérents indiquent être concernés par des plans de sauvegarde de l’emploi.
Pour favoriser la reprise, une large réflexion sur la pérennité des mesures exceptionnelles mises en place doit être menée.
Si certaines réformes en cours sont nécessaires, les répondants expriment un besoin de sérénité sociale. L’ANDRH souhaite que ces réformes soient menées avec prudence et concertation et qu’elles soient décalés pour leur laisser le temps de la reprise d’activité.
Pour les salariés éligibles au télétravail, la formule « 2 jours de télétravail par semaine » est favorisée à partir du 9 juin et jusqu’à fin août. A partir du 1er septembre, c’est la formule « 100% présentiel » qui arrive en tête (23%) suivie de « 2 jours de télétravail par semaine » (19%).
Pour faciliter la reprise et accompagner le retour sur site, le lien au sein des collectifs de travail reste un enjeu majeur.
55% indiquent que la crise a amené leur organisation à faire évoluer sa culture managériale.
L’entreprise doit proposer un nouveau mode de fonctionnement et donc adapter son organisation et son management. C’est un point attendu par les salariés et les candidats. Audrey RICHARD, présidente nationale de l’ANDRH
Nos répondants indiquent vouloir conserver certaines mesures exceptionnelles à l’avenir, notamment les réunions en visioconférence (78%). Ils et elles souhaitent un enchaînement de réformes moins soutenu à l’avenir (61%).
Il faut appeler tous les acteurs de la vie économique à profiter de cette crise pour rénover notre modèle de dialogue social qui est aussi dense et riche que lourd et lent ; Nous avons l’opportunité de permettre un dialogue sociale plus agile. Benoit SERRE, vice-président délégué de l’ANDRH
30% des répondants ont été confronté à des demandes de salariés ayant déménagé pendant la crise, sollicitant l’adaptation de leurs conditions de travail.
Il faut rappeler que la gestion des cas individuels ne doit pas prendre le pas sur le collectif Audrey RICHARD, présidente nationale de l’ANDRH
43 % des répondants sont favorables à la mise en place d’un pass sanitaire en entreprise, 41% y sont défavorables et 16% ne se prononcent pas.
Les décideurs RH expriment des interrogations à l’heure actuelle sur :
Si le pass sanitaire en entreprise était mis en place, il ne serait pas question de stigmatiser ceux qui ne seraient pas vaccinés. Laurence BRETON KUENY, vice-présidente de l’ANDRH
L’ANDRH observe que cette crise sanitaire et économique replace l’humain au centre et confirme la place stratégique des professionnels RH dans leur organisation.