35 ans. C’est l’âge moyen du début de l’aide chez les salariés aidants. Voici l’un des (nombreux) résultats frappants du baromètre 2023 OCIRP/Viavoice, en partenariat avec l’ANDRH, l’ORSE et la compagnie des aidants. Alors qu’un salarié sur 6 est aidant aujourd’hui en France, ce baromètre met en lumière leurs difficultés et les leviers d’action pour améliorer leur situation personnelle et professionnelle. Découvrez le baromètre et les résultats saillants ci-dessous !
Charge mentale, épuisement et besoin de répit
L’un des résultats majeurs du baromètre concerne la charge mentale importante à laquelle font face les salariés aidants : stress permanent, situation instable, gestion de l’urgence, forte culpabilité vis-à-vis de l’aidé et/ou de l’employeur…
En moyenne, le temps dédié à l’aide par semaine est de 9,8 heures (il est de 10,6 heures chez les femmes et de 9h chez les hommes). Autre résultat clé de l’étude : un proche aidant aide en moyenne entre 1 et 2 personnes.
L’impact sur le travail et sur la santé du salarié aidant est largement dépendant de la prise en charge de l’aidé (par une structure d’accueil par exemple) et d’un contexte professionnel facilitateur (télétravail possible, employeur soutenant…).
Aider concrètement les salariés aidants quand on est employeur
Questionnés sur leurs besoins, les salariés aidants indiquent en priorité :
- L’accès à une information centralisée sur les ressources disponibles pour faciliter la vie de l’aidé et la leur. Pour un service RH, cela signifie connaître les ressources que peut proposer l’entreprise ainsi que les recours légaux (congé proche aidant, télétravail…)
- L’aménagement des horaires (horaires flexibles, télétravail…)
- La sensibilisation des RH et des managers sur les aspects juridiques et psycho-sociaux de l’aidance
Conséquence du manque d’information et de la crainte d’aborder cette question au travail : 75% des salariés aidants n’ont pas informé leur employeur de leur situation.
Les résultats complets de l'enquête de l'Ocirp
Pour aller plus loin