Le vécu des salariés aidants reste marqué par une forte charge mentale
Charge mentale, épuisement et besoin de répit
L’un des résultats majeurs du baromètre concerne la charge mentale importante à laquelle font face les salariés aidants : stress permanent, situation instable, gestion de l’urgence, forte culpabilité vis-à-vis de l’aidé et/ou de l’employeur…
En moyenne, le temps dédié à l’aide par semaine est de 9,8 heures (il est de 10,6 heures chez les femmes et de 9h chez les hommes). Autre résultat clé de l’étude : un proche aidant aide en moyenne entre 1 et 2 personnes.
L’impact sur le travail et sur la santé du salarié aidant est largement dépendant de la prise en charge de l’aidé (par une structure d’accueil par exemple) et d’un contexte professionnel facilitateur (télétravail possible, employeur soutenant…).
Aider concrètement les salariés aidants quand on est employeur
Questionnés sur leurs besoins, les salariés aidants indiquent en priorité :
- L’accès à une information centralisée sur les ressources disponibles pour faciliter la vie de l’aidé et la leur. Pour un service RH, cela signifie connaître les ressources que peut proposer l’entreprise ainsi que les recours légaux (congé proche aidant, télétravail…)
- L’aménagement des horaires (horaires flexibles, télétravail…)
- La sensibilisation des RH et des managers sur les aspects juridiques et psycho-sociaux de l’aidance
Conséquence du manque d’information et de la crainte d’aborder cette question au travail : 75% des salariés aidants n’ont pas informé leur employeur de leur situation.