Plutôt télétravail régulier ou occasionnel ? Accord d'entreprise ou charte de l'employeur ? Indemnisation ou non ? Les ordonnances Travail ont assoupli les modalités de mise en place et de mise en œuvre du télétravail régulier et occasionnel. Les pratiques ont-elles évolué depuis ? Retour pratique un an après leur entrée en vigueur avec le benchmark ANDRH sur le télétravail, réalisé auprès des adhérents ANDRH.
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Synthèse des résultats
- 78 % des répondants ont recours au télétravail régulier et/ou occasionnel. 15 % sont en cours de réflexion.
- Dans la majorité des cas, le recours au télétravail est formalisé soit par un accord de groupe ou d'entreprise ou soit par une charte d'employeur.
- L'avenant au contrat de travail reste la formalisation la plus privilégiée pour le télétravail régulier (60 %).
- L'échange de mail ou de SMS est le moyen le plus souvent utilisé pour le télétravail occasionnel (55 %).
- 47 % des répondants ont indiqué que plus de la moitié des salariés est éligible au télétravail. Pour autant il n'est pratiqué par plus de la moitié des salariés qu'à hauteur de 11 %.
- 1 jour / semaine est l'organisation la plus utilisée à hauteur de 50 % pour le télétravail régulier et 75 % pour le télétravail occasionnel.
- Les salariés sont principalement autorisés à télétravailler chez eux (résidence principale).
- Quatre raisons qui ont motivé la mise en place du télétravail :
- volonté de limiter les effets négatifs de l’éloignement domicile/travail pour les salariés,
- volonté politique de l’entreprise de développer de nouvelles formes d’organisation du travail,
- répondre à des situations exceptionnelles (retraits de permis de conduire, grève des transports, enfant malade, salariés aidants…),
- et développer l’attractivité de l’entreprise.
- Le télétravail semble ainsi avoir un impact positif sur l'engagement des salariés pour 76 % des répondants.
- Le télétravail reste une organisation plébiscitée par les salariés selon les participants du benchmark (92 %).
Enquête menée du 11 avril au 7 mai 2019 par l’ANDRH auprès de ses adhérents. Benchmark réalisé sur une base de 295 répondants.
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