D'après l'étude de l'Apec, les alternants de niveau supérieur se montrent globalement satisfaits de leur expérience en entreprise. Près de 90 % d’entre eux expriment leur reconnaissance envers l’accueil et l’intégration dont ils ont bénéficié.
Cette expérience leur apporte un avantage notable sur le marché de l’emploi, notamment pour l’obtention d’un CDI. En effet, 70 % des jeunes diplômés ayant suivi une alternance sont en CDI contre 47 % pour leurs homologues non-alternants.
L’alternance est aussi un facteur de réduction des inégalités d'accès aux études supérieures. Elle permet aux étudiants de milieux modestes de financer leurs études et d’accéder à des institutions qui leur seraient autrement inaccessibles.
Selon l’étude, plus de la moitié de ces jeunes estiment qu’ils n’auraient pas pu intégrer leur établissement sans le soutien financier de l’alternance.
Toutefois, l'accès à l'alternance reste plus complexe pour les étudiants issus de milieux modestes. Trois quarts des jeunes issus de milieux défavorisés rencontrent des difficultés pour décrocher une alternance, souvent en raison d’un manque de réseau et de ressources pour préparer leur recherche. Pour que ce dispositif joue pleinement son rôle en matière de mixité sociale, l’étude souligne l’importance d’un accompagnement ciblé pour ces jeunes.
L'étude de l'Apec révèle également que l’alternance dans le supérieur se révèle être un pilier dans l’insertion professionnelle et un vecteur de mixité sociale. Elle invite, in fine, à renforcer les aides et accompagnements pour élargir encore les opportunités qu'offre ce modèle.