Quentin Guilly, CEO d'Andjaro : Nous assistons à une précarisation du marché du travail en France :
Aujourd’hui, le multi-emploi et le temps partiel subi sont des impensés. Dans certaines structures, 10% de collaborateurs volontaires pour effectuer des heures supplémentaires ou complémentaires permettent de combler 50% des besoins !
S’intéresser aux personnes en temps partiel est une très bonne manière de sortir de la précarité un grand nombre de salariés (et par extension, leur famille).
QG : Les difficultés de recrutement et de fidélisation sont une bonne opportunité pour mettre la question des heures supplémentaires et complémentaires sur la table. Autant optimiser en permettant à des collaborateurs de gagner plus, et à des opérationnels d’être staffés rapidement et efficacement. La « flexibilisation responsable » peut tout à fait être portée par la fonction RH !
On peut résumer la démarche en trois grandes étapes :
Qui a besoin de main d’œuvre ? Quand ? Dans quels délais ? Combien de CDD y a-t-il dans votre structure ? Pour combien d’heures supplémentaires ? de temps partiel subi ? Quel est le taux d’absentéisme ? etc.
Quand vous avez un taux d’absentéisme de 5% en moyenne, vous savez que vous avez besoin de 5% de personnes en remplacement sur un rayon géographique donné.
Votre politique RH actuelle permet-elle de répondre aux besoins de main d’œuvre (remplacement et recrutement) ?
Comment sont décidés les remplacements ? Sur quels arguments ?
Acceptez de les remettre en question. Je remarque qu’il s’agit souvent de règles « historiques », tel que le refus automatique de demande d’heures complémentaires et/ou supplémentaires…