← Actualités

Ce qu'il faut retenir du protocole sanitaire en entreprise

Face à la reprise épidémique, une nouvelle version du protocole national d'entreprise (PNE) a été publiée. Nous profitons de la sortie de ce protocole pour vous partager les points d’attention à avoir sur cette nouvelle version ainsi que de la mise à jour du 8 décembre 2021.
Sommaire

Le protocole national d’entreprise

Le protocole national d’entreprise semble faire ses preuves en France et démontre que l’ensemble des mesures mises en place, permet de limiter la propagation de l’épidémie. Mais face à l’augmentation du nombre de cas, il devient urgent de l’adapter.

Les entreprises sont conviées à reprendre le dialogue social de proximité afin de définir les mesures sanitaires à renforcer au sein de leur organisation. Parmi les recommandations, nous noterons les adaptations suivantes : mise en place d’horaires décalés, gestion des flux de circulation, seuil maximum de personnes dans les salles de réunion...

 Aussi, le protocole souligne l’importance d’aérer de façon naturelle (portes et/ou fenêtres ouvertes en permanence ou à défaut au moins 5 minutes toutes les heures) et/ou de recourir à un système de ventilation mécanique afin d’assurer la circulation de l’air et son renouvellement. L’idée à retenir : plus vous avez un nombre de personne important dans une salle, plus il faut veiller à l’aération de vos locaux.

Les autres dispositions modifiées du protocole concernent :

  • Les réunions en audio ou en visioconférence doivent être privilégiées. Lorsqu’elles doivent se tenir en présentiel, les réunions doivent être organisées dans le strict respect des gestes barrières, notamment le port du masque, les mesures d’aération/ ventilation des locaux ainsi que les règles de distanciation (au moins 1 mètre avec masque).
  • Le port du masque est systématique au sein des entreprises dans les lieux collectifs clos.

Les autres dispositions restent en mesure.

Le protocole mis à jour le 8 décembre 2021 concerne deux sujets principalement 

 

  • Le télétravail : le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion recommande 2 à 3 jours de télétravail par semaine. 

Point d’attention : de nombreux contrôles seront réalisés prochainement dans les entreprises afin de vérifier l’application du protocole. 

C'est d'ailleurs ce que souligne la ministre du Travail Élisabeth Borne en annonçant un objectif de " 5000 contrôles par mois ".

Enfin Jean Castex prévient que si la recommandation n'était pas suffisante il sera amené à passer à une obligation du télétravail.

  • Suspension des temps conviviaux professionnels : les pots de départ, les séminaires et les moments festifs de fin d’année.

Ayant une valeur de recommandation, il en va de la responsabilité de chacun d'éviter des mesures plus restrictives pour les organisations en respectant les mesures annoncées.

Pour aller plus loin 

Lectures liées
Actualité sociale

Thibaut Guilluy, DG de France Travail : « Notre ambition est d’être le meilleur allié des RH en France »

Depuis sa mise en œuvre en 2024, France Travail ambitionne de devenir le partenaire incontournable des RH et des employeurs. Avec des actions concrètes et un déploiement ambitieux sur les territoires, l’institution vise à mieux répondre aux besoins des acteurs du marché du travail. Décryptage de ces ambitions avec Thibaut Guilluy, son directeur général.

Actualité sociale

Mémo - CPF : Règles de mobilisation

Depuis l’entrée en vigueur du décret du 29 avril 2024, les règles de mobilisation du CPF ont évolué. Désormais, les salariés doivent contribuer financièrement lors de l’utilisation de leur CPF, avec un reste à charge revalorisé à 102,23 € depuis le 1er janvier 2025 (contre 100 € précédemment). Cette évolution vise à encourager le co-investissement avec les employeurs ou les OPCO. Découvrez dans ce mémo les publics exonérés de cette contribution.

Actualité sociale

L'achat des courses alimentaires reste finalement possible avec les titres-restaurant

Bonne nouvelle pour les salariés : le Sénat a validé la prolongation de l’utilisation des titres-restaurant pour des achats alimentaires jusqu’en 2026, une mesure déjà adoptée par l’Assemblée en décembre dernier.